dimanche 23 juin 2013

Au revoir!

Je ne vais pas écrire un long message plein d'émotion... Mais sachez quand même que ce sera le tout dernier (et que je suis toute émotionnée...!)

En écrivant ce petit bout de message, je ne peux que penser très fort à ma co-voyageuse plus farpaite que toutes les co-voyageuses au monde... Il aurait été difficile de faire un voyage plus réussi sans elle!
 
En cette fin de périple, je n'ai qu'un conseil à vous donner : levez les voiles dès que vous sentez ce petit brin de folie vous chatouiller le nez! Franchir le seuil de sa maison reste le pas le plus difficile du voyage, le reste n'est que du bonheur à l'état brute.
 
A tous, à bientôt!
 
PS : quelques dernières photos rien que pour vous!
 
Le ventilateur bangladais!

Les ATSEM de l'EFID (école française internationale de Dhaka) avec lesquelles nous parlons anglais... Pas facile-facile pour gérer la classe!
Elles se sont faîtes toutes belles pour la fête de fin d'année.

La preuve que j'ai été un p'tit peu maîtresse!
A gauche la remplaçante, à droite la vraie maîtresse, motivées!

Juste parce que c'est trop mignon...

Lever de rideau
 
Au New-Market, on peut trouver des tissus imprimés.

Et des foulards enroulés!

Le matériel d'imprimerie!
 
Un garçon imprime un tissu.
 
Des tampons!
 
Et il n'y a plus qu'à laisser sécher!
 
Au revoir Dhaka!
 

vendredi 21 juin 2013

Visite du Vieux Dhaka : suite et fin!

Après une bonne promenade, nous avons pris le bateau. Un petit conseil, évitez de mettre une partie de votre corps dans l'eau : oxydation immédiate garantie!! L'eau est totalement polluée par les rejets des usines installées un peu plus haut. 

De nombreuses embarcations permettent de passer d'une rive à l'autre.





En arrière plan, vous pouvez voir le plastique recyclé sécher.

J'aime bien cette photo, je la propose pour le Batougraphe!!

Lavoir

Baignoire

jeudi 20 juin 2013

Visite du Vieux Dhaka

"Incroyable" sera LE mot pour qualifier cette balade!
Tout d'abord nous (les collègues et moi!) avons fait connaissance avec notre guide un architecte passionné. Aidé de quelques étudiants en architecture, il nous a offert une visite extrêmement intéressante.
 
Grâce à eux, nous avons pu découvrir les trésors cachés de la ville. A première vue, le Vieux Dhaka est fait de bâtiments de fortune, d'immeubles gris, de maisons délabrées. Tous les recoins semblent occupés par des constructions brinquebalantes! Les rues sont étroites et la terre battue fait office de route. Pourtant nous avons pu découvrir d'anciennes tours et d'anciens remparts qui, à l'époque, devaient être des joyaux! Notre guide se bat pour que les constructions qui cachent ces trésors soient démolies... Malheureusement, les choses n'avancent pas très vite...
 
Des trésors bien cachés et en bien mauvais états.
 
L'enclavement des bâtiments

Les magnifiques foulards colorés sur les magnifiques maisons!

Le moindre espace est investi par un immeuble ou une baraque!


 
 
En me promenant, j'avais les yeux écarquillés d'étonnement! Allez savoir pourquoi...

Le rangement, c'est important!!
 
Je tire mon chapeau à tous les rickshaws de Dhaka!
 
Je ne vous parle pas des odeurs qui m'ont mis l'eau à la bouche!
 
Par contre, la viande m'a beaucoup moins fait rêver!
 
Devinette du jour : mais que transporte ce rickshaw?
 
Un clin d'œil pour Mymy...
 
A chaque baraque, son coiffeur! Vous avez le choix!
 
Celui-ci me semble souriant!
 
 
Lorsque nous avons passé les portes des maisons, je suis tombée des nues...

Ces femmes fabriquent des claquettes en plastique.

 
Ici, ce sont des jouets que l'on assemble.

A présent, nous sommes dans une savonnerie.

Derrière, les hommes remuent la mélasse pour fabriquer le savon. Et en premier plan, le monsieur pose très sérieusement pour moi.

Au premier étage, des petites coupelles servent à mouler le savon.

Oui... Ce sont des enfants qui emballent les savons. En nous voyant arriver, ils se sont fait un plaisir de nous montrer leur habileté... Preuve qu'ils travaillent vite et bien. Preuve surtout qu'ils travaillent.

Malgré toute leur misère... Ils nous offrent leur sourire.
Un moment de joie partagée.
 
Une fois emballer, les savons sont rangés dans les caisses.
 
Ces hommes fabriquent la farine. Mais pour l'instant, c'est la pause!

Ces messieurs fabriquent des parapluies. L'un coupe le tissu, l'autre fait les coutures.

Dans la salle d'à côté, ils les assemblent.
 
 
Affronter la misère et les conditions de travail des Bangladais n'a pas été chose facile. C'est une prise de conscience énorme malgré le fait que les reportages télévisés et les articles de journaux nous informent sans cesse... Mais le face à face avec la réalité, l'humain, créé un tout autre effet que la lecture d'un papier glacé (tourne la page et tu tomberas sur une publicité de Tommy Hilfiger...)
 
Des enfants qui coupent des semelles, des femmes qui respirent toute la journée le gasoil qu'elles utilisent pour retirer les étiquettes sur les bouchons de plastique (je ne vous parle pas de l'odeur...), des hommes qui sortent sans gant des objets en plastique du four et qui respirent son odeur toute la journée... Des conditions de travail déplorables, des bâtiments insalubres... Et des sourires...
 
Mais la misère se retrouve aussi dans la rue, lorsque des gens viennent se coller aux vitres de la voiture et exhibent leur moignon, leur déformation ou leur bébé mal nourri. Leur regard est si pénétrant qu'il est insoutenable. Partout, ou plutôt n'importe où, le bidonville est là (on l'appelle "slum" ici, ce n'est qu'une traduction anglaise). Les gens vivent sans électricité, sous des tôles et parmi les ordures.
 
Je me permets de vous conseiller de lire les articles du Monde diplomatique (n°711, juin 2013) et du Nouvel Observateur (du 30 mai au 5 juin) sur le Bangladesh. Ils sont très riches en informations à propos du désastre du prêt-à-porter, des conditions de travail et de la corruption qui règne au Bangladesh.
 
 
Sans transition... La promenade dans le Vieux Dhaka, c'était aussi cela :
 
L'attraction du moment : c'est nous!
 
La preuve que je suis bien au Bangladesh et que je me mets dans des situations périlleuses pour en voir toujours plus!

Mannequins dans l'âme, les Bangladais adorent poser!
Ils sont tellement photogéniques, c'est un régal!

Peut-être une des seules femmes que j'ai réussi à prendre en photo!

Elle est trop chouxxx cette chèvre!
(Lui n'est pas mal non plus!!)

Notre guide entouré des étudiants.
J'ai omis de préciser que nous étions cinq filles à faire la visite pour... sept jeunes hommes!! Ils étaient au petit soin avec nous! J'ai rarement eu d'aussi bonnes conditions de visite!!

Jeux d'enfants!
Plus loin nous avons croisé des enfants jouant au cricket (sport national) dans la rue. Mais impossible de les prendre en photo en pleine action, dès que tu sors l'appareil ils s'arrêtent et posent!!

Le recyclage du papier 
 
Dans la rue, et plus précisément dans le "coin du bois", des hommes scient des énormes troncs. N'oublions pas qu'il fait dans les 35 à 40°C...